La validité du contrat de prêt n’est possible qu’en cas de respect des conditions légales. Les mesures de validité prévues par la loi et valables pour n’importe quel contrat sont au nombre de quatre :
Un consentement se traduit par une existence simultanée de deux volontés, voire plus. Il est primordial à l’ensemble des parties impliquées d’être consentantes afin que le contrat soit valablement formé.
Pour la validité, le consentement ne doit pas être forcé, et donc se doit d’être libre.
Par ailleurs, dans le cas où le consentement serait transmis par erreur, par tromperie ou par violence, il n’a aucune validité. On évoque dans ce contexte les « vices de consentement ».
Lorsqu’un vice de consentement existe, il est possible que le contrat n’ait aucune valeur.
Comme vices de consentement, on peut citer :
Une présentation erronée ou déformée des faits réels qui a poussé les parties ou l’une de ces dernières vers la conclusion du contrat.
Il pourrait s’agir de la présentation inexacte concernant :
Une capacité juridique représente la possibilité de poser des actions juridiques indépendantes en lien avec vos droits. Certains individus sont privés de l’exercice de leurs droits. C’est le cas des mineurs qui ne sont pas encore émancipés (-18 ans) ou des personnes déclarées incapables (celles en situation de démence par exemple). Considérées comme incapables sur le plan juridique, ces personnes ne sont pas en mesure de procéder à la conclusion d’un contrat de prêt de façon autonome.
Pour que l’objet soit valable, il faut qu’il soit déterminé ou puisse être déterminable, licite ou même possible. Le caractère licite implique que l’objet entre en conformité avec l’ordre public et avec les bonnes habitudes. Un contrat illicite par exemple a pour objectif le blanchiment de capitaux.
Une cause est la justification capitale pour qu’un contrat soit conclu. Par exemple, l’octroi d’un crédit à un individu afin de lui donner la possibilité de persévérer dans l’addiction aux jeux de hasard et de paris. Il peut aussi s’agir de la garantie de marchandises frelatées quand les parties cherchent à réaliser une fraude fiscale tout en couvrant certains risques.
Lorsqu’un contrat n’est pas conforme aux dispositions de validité, son annulation peut être opérée. Dans un contexte de nullité, on considère que le contrat n’a jamais existé. Il faut donc que les parties soient remises à leur état initial (celui précédant la phase où le contrat non valable a été conclu).